Groupe

En 1996, la fondation d’entreprise 3 Suisses accorde à Cyril Zimmermann et à Bruno Laforestrie une bourse pour financer leur projet d’entreprise. Les deux associés développent puis séparent leurs activités en 1998 avec d’un côté HiBox, éditeur de presse et opérateur de radio dirigé par Bruno Laforestrie, et de l’autre  HiMedia, dirigée par Cyril Zimmermann dont l’ambition est de développer les revenus des éditeurs de contenus grâce à la publicité en ligne, un marché embryonnaire mais très prometteur.

Rapidement, HiMedia acquiert une certaine reconnaissance dans le secteur d’Internet grâce à la renommée de ses premiers partenaires, dont le site de l’hebdomadaire Marianne ou encore le site Jeuxvideo.com dont il fera l’acquisition quelques années plus tard. Son succès lui permet de s’introduire à la bourse à Paris en juin 2000.

Alors que l’explosion de la bulle Internet a entrainé la disparition de nombreuses start-ups, HiMedia adapte ses structures et résiste. Au milieu des années 2000, une fois la croissance de retour, HiMedia parvient à s’implanter en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suède, au Portugal, en Belgique, aux Pays-Bas et au Brésil.

Cyril Zimmermann diversifie alors l’activité du groupe vers un métier porteur : le paiement électronique. En 2006, la société HiMedia rachète notamment la plate-forme de micropaiement Allopass.  Devenu le spécialiste de la monétisation des contenus digitaux par la publicité ou par les transactions, HiMedia gagne des parts de marché et la confiance des plus grands éditeurs français et internationaux.

A partir de 2014, tirant leçon de l’évolution des media digitaux, HiMedia rationnalise ses activités en se séparant de ses branches édition de sites et paiement électronique valorisées pour plus de 150 millions d’euros. La société comprend dans le même temps que les internautes supportent de moins en moins la publicité sur Internet en raison de son caractère intrusif.

Elle décide alors de remettre l’expérience utilisateur au cœur du marketing digital en développant des produits publicitaires qui respectent trois critères : les publicités doivent être natives (intégrées aux sites internet), elles doivent apporter un avantage immédiatement perceptible dont l’internaute peut bénéficier à proximité de chez lui (grâce à des publicités géolocalisées associées à des promotions ou des coupons de réduction) ou elles doivent être divertissantes.

HiMedia se rebaptise alors AdUX et s’appuie sur les trois segments les plus porteurs de la publicité digitale : le native advertising avec sa filiale Quantum, la publicité geolocalisée avec sa filiale AdMoove et les contenus de marque divertissants avec AdPulse. Ce positionnement permet à AdUX de jouer un rôle central sur le marché de la publicité en ligne comme le témoignent ses partenariats avec des éditeurs tels que MSN, We Transfer, Démotivateur, Blocket (Groupe Schibsted), Newsweb (Groupe Lagardère) ou encore Leboncoin